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Espaces vert et fortifications ne font qu'un à Gravelines. L'harmonie des couleurs, l'histoire des murs et remparts ne vous laisseront pas indifférent au grès de vos balades ou de l'évènement.

 

   La Porte aux Boules, anciennement Porte de Dunkerque, était, avec celle de Calais, le seul accès pour pénétrer à l'intérieur de l'enceinte fortifiée de Gravelines. Elle était autrefois dotée d'un pont-levis.
La Porte aux Boules est l'avant-porte décorative de la porte urbaine dite de Dunkerque. Les deux boules qui surmontent sa maçonnerie de pierre, l'ancien pont-levis et le tracé sinueux du cheminement, confèrent sa majesté à cette entrée de ville qui autrefois était l'axe principal de circulation vers Dunkerque. L'ensemble de la porte est le premier édifice à être classé Monument historique en 1936. 

   Le chemin de ronde situé sur le haut des remparts, surplombant les fossés était autrefois parcouru par les soldats en faction. Ce sentier a fait l'objet d'un vaste programme de réaménagement urbain et durable : création d'une promenade piétonne, requalification des jardins familiaux, réaménagement paysager des jardins publics, restauration des bâtiments historiques. Des matériaux naturels bruts, recyclables ont été utilisés (béton teinté, métal oxydé, sable calcaire, pierre naturelle, bois).
Quatre bâtiments sont désormais ouverts au public pour les expositions du "Chemin des Arts". La poudrière Carnot, petit magasin à poudre dit pigeonnier pour sa forme carré et son toit pointu et trois corps de garde, éternelles sentinelles de la fortification.

 

Théâtre de Verdure : Ces anciennes pâtures ont été aménagées au fil du temps et constituent un terrain de jeu magnifique pour les adeptes des sports de pleine nature (VTT, footing, trail....). Au chapitre des bizarreries de la nature, une colonie de perruches à collier s'y est durablement installée.

 

Le Beffroi : Il est implanté sur la Grand-Place, rebaptisé Place Albert Denvers fin 2012. La tour isolée du beffroi, de 27 mètres de haut, fait partie de l'ensemble historique des beffrois du Nord inscrits en 2005 en complément des beffrois belges, sur la liste de Patrimoine mondial de l'UNESCO. La tour carré en briques est coiffée d'un lanternon qui abrite la dernière petite cloche de la cité (qui ne sonne plus). L'architecture austère du beffroi actuel date de sa reconstruction en 1827, mais le beffroi existe avant 1582. Réparée sans cesse depuis le XVIIIe siècle, ruinée en 1821, la tour ancienne est volontairement démolie. L'architecte Gravez est chargé d'une reconstruction sans fioritures. De l'ancienne tour il reprend les fondations et la silhouette mais en simplifie la décoration. Le beffroi est depuis l'origine curieusement détaché de l'hôtel de ville. L'actuelle mairie située à l'emplacement de l'ancienne maison échevinale est une reconstruction de 1836. L'Architecte dunkerquois Henry remplace la brique de sable locale par la pierre de Marquise. A la fin des années 1980 le bâtiment est réaménagé et ses façades sont modernisées par de grandes baies vitrées. Enfin sa façade sur rue est réaménagée pour une meilleure accessibilité en 2011.

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